Hymne à la liberté , à l’écologie , à l’économie et à la santé , le vélo semble être le meilleur moyen de transport citadin. Ainsi dans le cas amiénois on peut parcourir les 5 Kilomètres reliants le centre- ville au sud de la ville en une vingtaine de minutes. Idéal pour un étudiant logeant en dehors du centre ville par exemple. On axera donc ici sur l’aspect sécuritaire nécessaire au développement du vélo en France.
Amiens , une ville de cyclistes aux politiques volontaristes
Amiens , une ville de plus en plus cycliste
En effet on ne décompte pas moins de 138 vélos pour 10.000 habitants, soit bien au-delà de la moyenne de 15 à 30 vélos pour 10.000 habitants observée dans les agglomérations de moins de 500.000 habitants notamment grâce aux aides de l’état post Covid. Il faut cependant noté que les utilisateurs ayant répondus au questionnaires de la FUB sont assez sévères notamment sur le manque d’aménagement cyclables.
Une politique volontariste orchestrée par l’université
Soucieuse du développement durable , l’Université Picardie Jules Vergne c’est engagée en 2020 dans Une charte développement durable pour l’UPJV , dans laquelle elle prône le développement des mobilités douces tels que le vélo ou les trottinettes. Pour atteindre cet objectif , l’Université prévoit donc l’installation d’un parking sécurisé mais aussi
de « faire la promotion des services permettant un mode de déplacement doux » via les services Buscyclettes ou Vélam par exemple.
Une sécurisation nécessaire aux vus des statistiques
Yohan Gauthier
Le vol de vélo un fléaux national présent à Amiens
Selon la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette ( FUB ), 400 000 bicyclettes sont subtilisées chaque années , éloignants des pistes cyclables prêt de 80 000 français par peur de ce faire subtiliser leur bicyclette. La ville d’Amiens n’étant pas épargnée par le phénomène , elle a décidé d’installer des consignes sécurisées coutants 25 euros l’année où l’on peut installer 6 vélos par unité , mais cela soulève des questions philosophique et pratiques.
Est-ce normal de payer pour la sécurité de ses biens dans l’espace public ou il y aura t’il assez de
consignes ?
Le cas de L’UFR de Droit , Sciences Politiques et Économie
Situés sur la très passante Rue Vanmarcke , longeant le quartier Saint-Leu , de nombreux arceaux à vélos accessibles à tout le monde sont installés devant le campus. Sécurisés par une caméra de sécurité à une cinquantaine de mètres le lieu semble sûr et pourtant de nombreux vols ont eu lieu.
De plus un phénomène récent de vol de batteries des Vélam électriques fait son apparition.
Un manque de remparts sécuritaires aux abords de l’UFR
Situés dans la ruelle devant la fac ils devraient être à un endroit plus reculé cependant les portes sont fermés , il n’y a pas de déposes vélos et aucune affiche d’information n’est présente.
Conclusion sans équivoque : quatre ans plus tard rien n’a changé , le vélo n’a le droit à aucune publicité au sein des locaux de l’UFR et les vols de vélos effrénés continus , éloignants un peu plus les étudiants précaires du vélo.
Le nouveau plan vélo de la ville réglera peut être les problèmes.
Yohan Gauthier
